Un lieu pour apprendre et échanger, un lieu de rencontre avec des experts lors des conférences, mais aussi de participation et de proposition de tous, lors des cours, des ateliers, des débats citoyens et des actions menées. Dans un esprit d’écoute et de dialogue.
Avec une idée au centre des débats, à la fois repère et question, celle de transition écologique et sociale.
Vous trouverez ci-dessous, après quelques mots de présentation générale, plusieurs textes définissant, l’esprit et la raison d’être de l’UP²V.
Brève présentation
L’UP²V (Université Populaire et Participative de Vandoeuvre) a été créée en septembre 2015 dans la ville de Vandoeuvre. Depuis juin 2018, elle est devenue une association sous le régime de la loi de 1901.
Elle compte environ 100 membres adhérents et plusieurs centaines de sympathisants.
L’UP²V a de nombreux partenaires associatifs ou institutionnels. Voir la page dédiée.
Le président de l’UP²V est Denis Grison.
Son conseil d’administration compte 19 membres.
Pourquoi l’UP²V ?
L’UP²V est née d’un constat et d’une volonté. Le constat est celui de la crise multiforme que connaît notre monde aujourd’hui (crise environnementale, sociale, politique). La volonté est la volonté « citoyenne » de ne pas laisser se défaire notre monde, mais d’impulser, d’accompagner les changements nécessaires, d’être acteur d’une « transition ». Cette transition doit être celle qui nous conduise à un monde plus harmonieux dans ses rapports à la nature (un monde conscient de la gravité des dégâts que nous lui infligeons avec le mode de développement actuel), et plus juste (qui prenne en compte le point de vue de tous et recherche le bien pour tous).
Nous avons pour cela besoin de l’éclairage des experts, car le monde dans lequel nous vivons et sommes appelés à agir est complexe, et les choix que nous avons à faire ne sont pas tous évidents, nos premières intuitions peuvent nous tromper. Nous avons aussi besoin de la confrontation des opinions et de l’engagement citoyen afin de construire collectivement une action fédérative et innovante.
De ce constat initial et de cette volonté, découle le programme de l’UP²V : Conférences, cours, débats, ateliers participatifs, mais aussi engagement aux côtés d’autres associations à l’espace Coppens, au cœur de la ZUP, interventions au lycée Callot…
Le sens donné au mot transition
Un changement progressif mais continu et résolu pour passer d’une situation jugée négativement vers une autre qui est choisie et désirée. Ce changement concerne différents domaines. Les principaux sont: l’énergie et le rejet des gaz à effet de serre ; les ressources naturelles et la biodiversité ; la situation sociale ; le modèle économique ; l’exercice de la citoyenneté.
• L’énergie et le rejet des gaz à effet de serre: il s’agit de protéger le climat en sortant des énergies fossiles. Cela implique de profonds changements, en particulier dans le domaine des transports, celui de l’agriculture, celui de la construction et de l’aménagement des villes, de nos achats….
• La situation sociale: les profondes injustices entre les pays et à l’intérieur d’eux ne sont plus acceptables, et elles rendent encore plus difficiles la prise des mesures nécessaires en divisant la société et créant beaucoup de ressentiment.
• Les ressources naturelles et la biodiversité: certaines ressources naturelles sont en voie d’épuisement, la biodiversité connaît une forte dégradation. Nous ne pouvons continuer à assister impuissants à cette évolution. C’est tout notre rapport à la nature qui doit être repensé?
• Le modèle économique: il faut relocaliser ce qui peut l’être , limiter la financiarisation, promouvoir le commun – sans a priori idéologique, en s’appuyant sur l’expérimentation.
• L’exercice de la citoyenneté: il faut favoriser la démocratie participative, en complément de la représentation.
La référence faite au “mouvement des villes en transition”
Il existe aujourd’hui un grand mouvement de société à l’échelle du monde, celui dit des « villes en transition ». Il a vu le jour en Grande-Bretagne en 2005, à Totnes, sous l’impulsion de Rob Hopkins. Il est constitué de rassemblements de citoyens qui ont la volonté de se retrouver pour tenter de changer nos modes de vie et d’inventer un nouveau modèle de société, moins consumériste et plus coopératif. Pour en savoir plus, rendez-vous à l’adresse https://transitionnetwork.org/
Charte UP2V
« Riches de nos différences »
Nous sommes réunis et tous différents. Durant nos activités, certains voudront beaucoup intervenir, d’autres rester plus discrets. Tous doivent pouvoir se sentir à l’aise et libres. Mais un certain esprit ne doit cesser de nous accompagner. Cette charte cherche à le définir. Elle consiste en quelques principes et recommandations.
Principe d’égalité des personnes
Ce principe permet d’éviter la monopolisation de la parole par certains, ou l’utilisation du statut d’expert pour imposer un point de vue
Principe du partage du temps
Chacun dispose d’un temps égal pour s’exprimer – ce qui ne signifie pas une obligation de l’utiliser : il y a aussi un « droit à se taire »
La reconnaissance d’autrui :
Il s’agit là d’un point de départ obligé. Elle se manifeste par une écoute attentive et sincère mais aussi par la recherche du point de vue de chacun (nous sommes « riches de nos différences », et ce n’est pas toujours le plus bavard qui est le plus pertinent).
L’expression modérée, la parole mesurée
Proposer, non affirmer (« Je pense que … »). Proscrire les attitudes « arrogantes » de « celui-qui-sait » (être humble »). Savoir reconnaître et avouer ses incertitudes. Refuser les jugements à l’« emporte-pièce ». S’efforcer d’argumenter, d’exposer ses raisons de soutenir telle ou telle position.
Sachons mettre en valeur les vertus de la coopération
Pour ce qui concerne les ateliers plus particulièrement, il importe de savoir reconnaître ce que nous devons à autrui dans la construction – jamais achevée – de notre pensée.
Ne pas chercher le consensus à tout prix
Accepter qu’il subsiste un écart entre nos jugements – ce n’est pas un drame