Le Pire n’est pas certain. La force du local
C’est le titre de la conférence que Catherine et Raphael Larrère donneront pour nous, le 27 novembre à 20 h à la salle Michel Dinet, Ferme du Charmois à Vandœuvre.
Le pire est possible, nous le savons aujourd’hui : menaces sur le climat, la biodiversité, grave crise de la gouvernance mondiale… Pour échapper à la sidération et retrouver la force d’agir, il faut peut-être se détourner d’un point de vue trop global, vite désespérant, et revenir au local.
À ce niveau, on peut observer une multitude de mouvements sociaux, d’initiatives citoyennes sur les questions écologiques.
Mais comment penser l’approche « locale » ? Comme un ensemble d’initiatives isolées ? Ou bien, au contraire, comme une mise en réseau qui permet d’en décupler les effets. Le local, ce serait d’abord un tissu de relations ?
Catherine Larrère, professeure émérite à la Sorbonne, a largement contribué à développer la philosophie environnementale en France. Raphael Larrère a été directeur de recherche à l’INRAE. Ensemble, ils ont notamment publié Du bon usage de la nature, pour une philosophie de l’environnement (1997), Penser et agir avec la nature, une enquête philosophique ( 2017), Le pire n’est pas certain, Essai sur l’aveuglement catastrophiste (2023).